La jeux Castlevania

Les Castlevania font partie de ces dynasties de jeux vidéo s'étalant sur plusieurs générations de consoles qui, à la différence des Mario ou Zelda mais à l'instar des Megaman, ne changent guère de fonctionnement d'une version à l'autre. Quand enfin les concepteurs se décident à faire un changement majeur, passer de la 2D à la 3D par exemple, personne ou presque n'est content. Du coup, après avoir critiqué des années durant le conservatisme de tel ou tel jeu, tout le monde revient à ses petits classiques qui en dépit d'inventer quelque chose sont au moins amusants. Super Castlevania IV justement, est la branche royale de l'arbre généalogique des pourfendeurs de vampire made in Konami.

Ce premier Castlevania sur Super Nintendo fait encore partie des épisodes de la saga où le look des personnages n'avait pas été ultra-japonisé. C'est déjà en soit un bon point. Le look manga adopté par la suite est des plus déplaisants. Les vampires et la culture nippone n'ont jamais fait bon ménage à l'image de l'infâme manga Vampire Myuu, et l'on préfère le style neutre du design des premiers jeux. Ca n'empêche pas les scénaristes d'avoir fait un joli foutoir avec l'histoire de Dracula, Bram Stoker doit s'en retourner dans sa tombe. Il y a en effet un peu de tout dans les Castlevania, des zombis, des squelettes, des gargouilles, des momies et même Frankenstein. C'est un jeu japonais, on ne s'ennuie pas de savoir où l'on pioche ses références. Vous incarnez donc Simont Belmont, fils spirituel de Jonathan Harker et Van Helsing, dont la mission ancestrale consiste à réexpédier Dracula dans son caveau à chaque réincarnation. Brillante idée pour ne pas avoir à justifier de faire inlassablement des suites. Mais assez de sarcasmes, donnons au jeu le respect qu'il mérite. Super Castlevania IV est un chef d'oeuvre. C'est l'un des plus beaux titres de la Super Nintendo, l'un des meilleurs aussi, et un flambeau pour Konami qui était alors dans leur âge d'or.

Simon traverse 12 longs niveaux, chacun centré autour d'un environnement intérieur ou extérieur et divisé en sous-niveaux, eux-mêmes divisés en mini-parcours. Un vil serviteur des Enfers (communément appelé "boss") conclut chaque fin de niveau, il y en a parfois aussi à mi-chemin. La variété de lieux et de situations dans lesquels Simon se trouve est extrêmement réjouissante et une qualité récurrente des jeux Konami SNES des années 90. Des séquences d'action plus ou moins classiques côtoient de mémorables passages comme la traversée de la caverne et du cours d'eau, le saut sur les chandeliers, la salle tournante où il faut s'accrocher à l'anneau suivie de la salle cylindrique avec un décor animé en mode 7 et plein d'autres. Comme dans un classique hollywoodien, chaque niveau renferme des scènes cultes. Prenez n'importe lequel et vous serez toujours capable d'en extraire plusieurs situations sortant de la routine du jeu d'action.

Ces scènes extraordinaires doivent beaucoup aux graphismes, à l'animation et aux musiques. Très détaillés, évitant à tout prix la répétitivité, les graphismes sont fabuleux: un soin maniaque a été porté à l'architecture et aux décors, avec une mention spéciale aux paysages en arrière plan qui n'ont pas été négligés. Les animations des ennemis sont fluides, le vol de la chauve-souris par exemple est bien décomposé. Tout en étant d'une qualité évidente, le visuel est aussi fidèle au style des Castlevania 8 bits avec des éléments qui portent la marque de la série: les escaliers, les bougies ou même la sprite de Simon, détaillé mais sans vrai visage. Des références aux précédents épisodes, il y en a plusieurs, parmi les monstres, les niveaux et la musique, celle réorchestrée du premier niveau du premier Castlevania. De quoi faire verser une larme aux plus nostalgiques.

Nombreux et impressionnants sont les bruitages, par exemple la grille qui s'arrache du sol dans le premier niveau, quand Simon prend l'option pour améliorer le fouet ou encore le battement de coeur, un son récurrent. Super Castlevania IV fait très fort dans le département sonore. Il y a beaucoup, beaucoup de musiques, les morceaux ne tournent pas en boucle rapidement et surtout, la qualité est au rendez-vous. Que ce soit d'un point de vue technique, où le processeur de la Super Nintendo simule à merveille toutes sortes d'instruments (la harpe dans les grottes, le piano au château...), ou d'un point de vue plaisir pur, avec de vraies compositions d'auteur.

Si Simon est plus à l'aise avec son fouet que ses aînés, c'est parce que Konami lui a donné des cours intensifs pour maîtriser son arme d'où toute une série de nouveaux mouvements. Tout d'abord, le fouet est multidirectionnel, il peut frapper dans 8 directions, même lorsque Simon saute. En gardant le bouton appuyé, il n'utilise que l'extrémité de son fouet qu'il agite avec la croix de direction, un peu comme un nunchaku. Cette technique immobilise le personnage, mais en contrepartie peut également lui servir de "rideau protecteur". Des anneaux ornés d'une chauve-souris lui permettent de s'accrocher avec son fouet puis de se balancer pour atteindre des plates-formes éloignées, il peut continuer de se défendre avec son arme secondaire. Enfin, précisons que le fouet existe sous trois formes à la force et à l'efficacité croissantes: lanière de cuir, chaîne et longue chaîne.

Le seul point où percer l'invincible armure de Super Castlevania IV est peut-être la difficulté. Certainement pour les bons joueurs le jeu est trop facile par rapport à d'autres épisodes, il y a des mots de passe, des continus et trouver des vies n'est pas si dur. Le finir sans se servir des mots de passe ni des continus est assez simple pour qui connaît bien le jeu. Cela n'enlève rien au plaisir, Super Castlevania IV est le genre de jeu qui ne perd jamais son charme même quand on sait ce qui nous attend à chaque détour.

Chaque niveau est extrêmement fouillé et varié graphiquement, les musiques sont somptueuses, l'animation sans faille utilise à peu près tous les effets spéciaux du hardware de la console, la maniabilité est excellente et pleine de subtilités, l'aventure est longue mais la difficulté est très bien dosée pour le joueur moyen. Parfumez la pièce, sucez un bonbon et vos cinq sens seront en extase plongés dans Castlevania, un régal pour les yeux, un délice pour les oreilles, les mains caressant fébrilement le joypad: Oui ! Super Castlevania IV est bel et bien un orgasme vidéo-ludique, savouré et aimé à tout jamais.

Il faudrait vraiment que je me replonge dans les Castelvania c'est une série que je n'ai pas trop touché. J'ai juste joué à l'opus GameBoy ( difficulté abominable ) et Castelvania 64 ( que j'ai trouvé très bon ). J'avais un peu essayé Castelvania IV mais j'avais vite drifté car je le trouvais assez dur, j'ai donc pas forcé.

Mais je dois dire que ta review me donne envie de le tenter à nouveau . Après tout je crois que Castelvania est l'une des franchises les plus respectées ( du moins en 2D... ). Les récents opus DS et les titres Playstation ont été adhulés par la critique.

Saga, le IV est-il ton Castelvania préféré ?
As-tu aessayé les opus DS ?
Symphony of Night est-il le meilleur Castelvania comme semble l'indiquer la critique ?

Moi je l'ai beaucoup aimé parce qu'il avait pas mal d'innovation comme le décors qui tourne ou les zoom... bref c'était super.

Actarus a écrit:

Saga, le IV est-il ton Castelvania préféré ?

j'ai juste joué à 3 Castlevania : Super Castlevania IV, Vampire Kiss et Symphony Of The Night ... et pour moi le meilleur et le plus fun reste le Super Castlevania IV sur snes, je pense que c'est celui qui est le plus dans l'ésprit de la série car par la suite la license s'est trop inspirée de Metroid et a perdu un peu de son ame. Mais les autres opus sont aussi très bons.

Actarus a écrit:

As-tu essayé les opus DS ?

Non

Actarus a écrit:

Symphony of Night est-il le meilleur Castelvania comme semble l'indiquer la critique ?

Symphony Of The Night est vraiment un très grand jeu, j'y ai joué et c'est sublime : une 2d magnifique, une des plus belles bandes son du jeu vidéo, un système de RPG ... mais le problème c'est qu'il est moins fun que Super Castlevania 4, dans SOTN il y'aura plusieurs passages ou l'on sera bloqué et il faudra tourner en rond avant d'arriver à trouver son chemin, le jeu est très difficile, bref je trouve qu'il est moins orienté action que par le passé, malgrès toutes ces qualités il a fini par me lasser à la différence de Super Castlevania IV ... Je pense que s'il y'a un opus a retenir c'est Super Castlevania IV qui est d'ailleur celui qui s'est le mieux vendu.

C'est l'un des meilleurs de la série en progression linéaire. Ce jeu a bénéficié d'une cure de jouvence graphique fort bienvenue par rapport aux précédents opus, ce qui en fait un titre très joli, les effets du mode 7 sont très appréciables. Le gameplay est bien moins rigide que sur les opus précédents, le fouet peut aller dans tous les sens, on peut s'en servir comme grappin (merci le mode 7), on peut modifier la trajectoire en plein saut... Bref, un incontournable proposant un challenge élevé.

1997, un titre signé Konami arrivait sur PSOne et s'apprêtait à marquer à jamais de son empreinte l'histoire du jeu vidéo ainsi que le cœur de milliers de fans. Son nom : Castlevania-Symphony Of The Night. Dix ans après, l'épisode emblématique de la saga ressuscite sur le Live Arcade. La magie opère t-elle toujours ? Plongez dans les Ténèbres de ce test afin d'y découvrir la réponse…

I. Chronique (vampirique) d'un succès annoncé

Tout comme la lignée des Belmont, la série des Castlevania est ancienne. Elle débute en 1986 sur NES avec Akumajo Dracula (Castlevania chez nous) et voit se succéder pas moins de 23 titres au fil des années. Sorti en 1997 sur PSOne (mais aussi sur Saturn), SOTN est le 13e jeu de la saga et le 1er à réunir le scénariste puis producteur Koji "IGA" Igarashi, l'illustratrice Ayami Kojima et la compositrice Michiru Yamane. Une formule gagnante à l'origine du succès du soft ainsi que d'autres épisodes tels que Harmony of Dissonance, Aria of Sorrow ou encore Lament of Innocence.

Le jeu nous narre les évènements se déroulant en 1797 : 4 ans après la victoire de Richter Belmont sur Dracula (c'est d'ailleurs ce combat issu de Vampire's Kiss que l'on revit au tout début de l'aventure), Shaft le prêtre maléfique décide de ressusciter le Seigneur (Saigneur ?) des Ténèbres. Pour cela, il jette un sort à Richter, condamnant son esprit à rester prisonnier de Castlevania, le château de tous les cauchemars. Alucard, le fils de Dracula, sort du sommeil dans lequel il s'était plongé afin de joindre une nouvelle fois ses forces surnaturelles aux Belmont pour en finir avec les agissements de son père. Il faut dire qu'Alucard n'a jamais partagé le point de vue paternel sur les humains (sa mère était une humaine). Pour la petite histoire, son vrai nom est Adrian Tepes, il choisit de se faire appeler "Alucard " ("Dracula" à l'envers) pour marquer son opposition par rapport à son géniteur.

II. Sang pour sang pur bonheur

Vous incarnez donc Alucard et le but de votre quête est simple : éliminer une bonne fois pour toute l'infâme et décidément très immortel Dracula. Pour cela, il vous faudra parcourir l'intégralité de son château avant l'affrontement final. Naturellement, en hôte accompli, votre très cher père héberge un bestiaire aussi fourni que varié dont il faudra vous débarrasser. Au total, ce seront plus de 140 ennemis, des habitués de la saga aux nouveaux venus, qui n'attendent que de faire couler votre sang vampirique. Heureusement, les développeurs ont pensé à vous et ont disséminé de nombreuses armes et autres bonus un peu partout dans les différents niveaux, une partie étant laissée pas les monstres vaincus. Au fur et à mesure de votre progression, vous pourrez vous équiper de diverses armes, dont certaines possèdent des attaques spéciales, utiliser vos pouvoirs magiques, récupérer des reliques et vous faire aider par des familiers. Il s'agit de petites créatures ou objets animés qui vous assistent dans votre quête et sont au nombre de 5 (chauve-souris, fée, démon, fantôme, épée). Pour faire appel à eux, vous devez néanmoins posséder les reliques correspondantes. Il existe 3 autres types de reliques : le 1er permet à Alucard de se transformer, le 2e d'acquérir de nouvelles capacités alors que le 3e regroupe les 5 reliques de Dracula. L'aspect RPG est la grande spécificité de SOTN. Non seulement chaque arme et protection a son propre niveau d'attaque ou de défense, mais surtout votre puissance augmente en fonction de votre niveau d'expérience.

D'un point de vue technique, il n'y a rien à redire. Le gameplay s'avère d'une grande précision (un vrai bonheur dans les phases de plateforme) et les commandes répondent au doigt et à l'œil. Pour un titre vieux de 10 ans, il pourrait en remontrer à certains jeux next-gen...

III. Harmonie sans dissonance

Mais plus qu'un gameplay redoutable, une durée de vie conséquente, des ennemis aussi nombreux que variés et un côté RPG bienvenu, c'est dans l'ambiance quasi-hypnotique de SOTN que réside la clef de son succès. L'illustratrice Ayami Kojima nous offre des personnages stylés au charisme certain évoluant dans un univers gothique riche et détaillé. Impression renforcée par les magnifiques compositions signées Michiru Yamane qui confèrent au titre une tout autre dimension. Il suffit d'écouter l'inquiétant "Requiem For The Gods", l'épique et flamboyant "Moonlight Nocturne" ou encore "Wood Carving Partita", mélodie enjouée aux accents mozartiens pour s'en convaincre. Loin d'être un simple fond sonore, la bande-son transcende littéralement le jeu, à l'instar d'un Final Fantasy X. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si comme un certain nombre d'autres Catslevania, SOTN comporte une référence musicale dans son nom. Pour l'anecdote, le sous-titre japonais du jeu n'est pas Symphony Of The Night, mais Gekka no Yasôkyoku, ce qui signifie "Nocturne au Clair de Lune" ("nocturne" décrivant un type de morceau de musique).

Et les défauts me direz-vous ? Franchement, les seuls "défauts" que l'on pourrait énumérer font figure de points de détail et n'enlèvent absolument rien à la force de SOTN. L'utilisation du château inversé risque de passer pour une solution de facilité afin de rallonger le titre sans créer de niveaux inédits. Peut-être, seulement les ennemis que l'on y rencontre changent et s'avèrent nettement plus puissants. La difficulté du jeu risque d'en surprendre plus d'un, mais c'est le propre des Castlevania 2D et d'une manière générale de tous les jeux "à l'ancienne". Contrairement à la version Saturn, on ne peut pas débuter l'aventure avec Richter et Maria n'est toujours pas jouable. Certes, mais faire tenir tout SOTN en moins de 100 Mo sans sacrifier ni les graphismes ni les musiques relevant déjà de l'exploit, inutile de compliquer encore les choses. Et oui, les voix japonaises font toujours cruellement défaut, mais bon même à l'heure actuelle les doublages comptent rarement parmi les points forts d'un jeu.

Néanmoins, si faire preuve d'esprit critique demeure une qualité, il est bon de savoir s'arrêter et simplement laisser parler son cœur. Alors non, Castlevania : SOTN n'incarne pas la perfection absolue, mais avouons que son ambiance envoûtante alliée à un gameplay sans faille s'en rapprochent grandement et procurent au joueur une expérience à nulle autre pareille. Et c'est bien là l'essentiel. Les fans de la première heure seront aux anges, ceux qui ne connaissent pas encore ce petit bijou d'action / plateforme ne pourront que succomber.

VERDICT : 10/10

Castlevania : Symphony Of The Night a traversé le temps et une fois de plus les océans afin de remettre entre nos mains l'issue de l'éternel combat opposant le Bien et le Mal. Servi par une atmosphère gothique léchée, de sublimes musiques ainsi qu'un gameplay frôlant la perfection, le titre de Konami a magnifiquement réussi sa résurrection et s'apprête à faire des ravages parmi les possesseurs de 360. Inutile de lutter, votre âme lui appartient déjà…

Hélas, je ne connais pas assez la franchise de Castelvania pour juger car le seul auquel j'ai joué est Castelvania 64 . Néanmoins , ça a l'air d'être un bon jeu. Belle présentation Saga !!!!!

Très belle fiche Saga.

Encore un jeu d'anthologie que je dois à tout pris me faire

Actarus a écrit:

Encore un jeu d'anthologie que je dois à tout pris me faire

Le jeu est extrémement rare à trouver que se soit sur PlayStation ou Saturn, et il se vends d'occasion a plus ou moins 100 euros. Donc je te conseille d'y jouer sur émulation, je viens de l'up pour tous ceux qui veulent le découvrir : http://www.megaupload.com/fr/?d=PBIAS2KX (377 Mo)

Mais Saga je ne comprends pas très bien . Ce Castelvania est considéré comme le meilleur de tous les temps non Alors comment peut-il être aussi rare? J'avoue que je suis un peu confus .

Ca y'est je viens de terminer le jeu, et je peux vous dire que je vais en garder de superbes souvenirs ... J'ai bien galérer pour battre le boss final (Dracula) mais après une trentaine de tentatives j'ai enfin reussi a lui faire mordre la poussière

moi c'est le tout 1er Castlevania que j'ai eu à l'époque de la snes. La 1ère fois que je l'ai vu, j'en suis complètement tombé amoureux. L'ambiance, les musique, l'action. J'ai tout de suite accroché. Par la suite, j'ai eu SOTN qui est vraiment génialissime et les deux épisodes 3D sur PS2 qui sont bien aussi mais ils leur manque un quelque chose d'indéfinissable

Optimus a écrit:

Mais Saga je ne comprends pas très bien . Ce Castelvania est considéré comme le meilleur de tous les temps non Alors comment peut-il être aussi rare? J'avoue que je suis un peu confus .

Oui il est considéré comme le meilleur de la série, mais il y'a une bonne partie de joueurs (dont moi) qui lui préfèrent Super Castlevania IV ... S'il est aussi rare c'est parce que la version Saturn n'est sortit qu'au Japon et la version PlayStation est sortit en 1997 à l'époque ou le grand public découvrait la 3d.

Scans du magazine Player One :

Le premier volet de la série où le héros est un authentique vampire ! Vous êtes Alucard, le fils de Dracula en personne ! Vous voilà lancé dans une quête patricide qui vous conduira à visiter l'immense château de votre père afin de débusquer ce dernier. Sachez que cet opus est le premier à utiliser un Système de Gestion d'expérience et de Niveaux de votre personnage , vous aurez moults sorts et passages secrets à découvrir avant de voir la fin de cette splendide aventure ! Avec Castlevania IV il s'agit là incontestablement des deux meilleurs de la série!

Un des tous premiers jeux SNES... et pourtant, je l'ai découvert sur le tard (en 1995 il me semble). Pas grave car le jeu n'avait pas vieilli. La réalisation technique est somptueuse avec le fameux mode 7 de la SNES utilisé à tout va, ainsi que des musiques que j'ai toujours en tête, même 15 ans après. Le seul petit souci est pour moi la palette d'animation pas suffisamment étoffée. Ajoutez à ça une maniabilté au poil et une difficulté bien dosée et vous obtenez un des jeux cultes de la SNES