Steamboy

STEAMBOY

Fiche Technique
Bref résumé de l'histoire
Personnages
Accueil de l'oeuvre
Critique

Fiche Technique

Titre Original : SteamBoy
Studio d'animation : Sunrise et Production IG
Genre : Aventure, historique, science-fiction, steampunk
Auteur/Réalisateur : Katsuhiro Otomo
Durée : 126 minutes
Date de diffusion : 22 septembre 2004



Bref résumé de l'histoire

En 1866 à Manchester, vit Ray Steam, un jeune surdoué de la mécanique. Issue d'une lignée de grands inventeurs, il vit dans l'absence de son père et de son grand-père, de grands scientifiques qui travaillent ensemble quelque part en Alaska. Mais un jour, Ray reçoit un colis de son grand-père. Il s’agit d’une sorte de ballon que son expéditeur décrit comme renfermant un gaz d’une énergie démesurée, ce qui en fait un objet très convoitée, notamment par la puissante fondation O’Hara, employeur du père et du grand père de Ray. Et le vieil homme n’a pas menti. A peine déballé, deux émissaires de la fondation tente de s’emparer de la précieuse invention. Après une course-poursuite mouvementée, ils finissent par la capturer, avec le jeune garçon en prime.
Tous deux sont alors emmenés à la tour O’Hara, majestueuse construction représentant la fondation à l’exposition universelle de Londres où les machines à vapeur sont à l'honneur. Ray y retrouve alors son père, et tous deux travailleront main dans la main dans l’aboutissement de cette tour à la mécanique impressionnante et complexe.
Mais la finalité de cette tour échappe complètement à Ray qui ne cherche de toute façon pas à en savoir plus, jusqu’à ce qu’il tombe nez à nez avec son grand-père, pris la main dans le sac en train de saboter la tour en question. Pourtant, le vieil homme a conçu cette tour aux côtés de son fils, dont il affirme qu’il l’a détourné de son but originel. Mais son fils affirme de son côté que son père est devenu sénile, et que c’est lui qui n’a jamais saisi les véritables possibilités de cette tour.

Qui a raison ? Qui a tort ? Ray se retrouve alors en présence de deux visions de la science.

Personnages


Ray Steam : Héros du film, il est un jeune surdoué de la mécanique habitant à Manchester avec sa famille durant l'ère de la révolution industrielle. Il travaile dans une usine de textile où il s'occupe des machines. A un simple coup d'oeil, il arrive à comprendre, démonter et à utiliser n'importe quelle machine utilisant la vapeur comme moteur.


James Lloyd Steam : C'est le grand-père de Ray. C'est un grand scientifique spécialisé dans la mécanique utilisant la vapeur. Son attitude fait qu'on a souvent l'impression qu'il est un poil sénile (ou alors qu'il fait tout simplement jeune pour son âge ).



James Edward Steam : C'est le père de Ray. Lui aussi est un grand scientifique et travaille avec son père (donc le grand père de Ray). Après un accident dû à une expérience ayant mal tournée (dû à l'obstination de son paternel), la moitié de son visage ainsi que son bras seront remplacée par des membres artificiel.


Robert Stefenson : Scientifique anglais, il est lui aussi spécialisé dans la mécanique à vapeur et est le rival des paternel Steam. Il a le soutien de l'Empire britannique qui lui fournit d'énormes moyens pour protéger l'Angleterre.


Scarlett O'Hara St John's : Héritière et petite fille du président de la fondation O'Hara, elle est très riche et très têtue, elle a souvent une conscience telle qu'elle peut être déphasé de la réalité (du genre : elle est en plein champ de bataille et elle se promène avec son petit parapluie ignorant tout simplement le danger). La fondation O'Hara est spécialisé dans la vente d'armes à travers le monde, d'ailleurs, Scarlett ignore totalement les activités de cette fondation.

Accueil de l'oeuvre

Depuis la toute fin du 20ème siècle, un constat semble s’établir par un large partie du public cinéphile. Ce constat est le suivant : les liens culturels Asie-Europe se sont étroitement renforcés, avec comme figure emblématique, le Japon et sa lourde production de films d’animation qui a réussi à "fanatiser" une bonne partie des jeunes générations occidentales.

Distribué sur nos écrans français une semaine seulement après sa sortie dans son pays d’origine (!), Steamboy vient marquer d’une pierre blanche ces rapports privilégiés, court-circuitant par la même occasion les USA, relégué en troisième position (il en sera d’ailleurs de même pour la sortie du Château Ambulant d’Hayao Miyazaki). Et fait encore plus rare, le DVD est sorti en France un mois avant le Japon ! Il faut dire que depuis 2003, la France est passé au rang de premier importateur de mangas et japanimes. Ca aide !

Cette distribution, assez exceptionnel, est sans doute dû à une personne dans le staff technique du film : Katsuhiro Otomo, le réalisateur et auteur du film. Cette personne est surtout connu pour avoir crée et réalisé un film mythique : Akira ! Alors après 10 ans de préparation et de production, le cultissime réalisateur revient sur le devant de la scène et est attendu au tournant auprès des fans d'Akira.


Critique

LA PERFECTION A UN NOM

La sortie d'un nouveau film de Katsuhiro Otomo est toujours un événement. Méticuleux, perfectionniste, l'auteur d'Akira a pris son temps pour développer un long métrage à la hauteur de ses ambitions. Amoureux des romans de Jules Verne, il situe sa nouvelle histoire dans l'Angleterre victorienne du 19ème siècle, l'ère de la vapeur et des savants fous. Première bonne nouvelle pour les fans de la japanimation, Otomo n'a rien perdu de son savoir-faire technique. Le graphisme est somptueux. Là où les équipes de Disney se contentent de résumer une ville à une rue principale (Atlantide, l'empire perdu), le cinéaste japonais et ses disciples font ressurgir le Londres du passé. Impossible de ne pas être émerveillé par la profusion des détails et le caractère monumental de la reconstitution. L'orfèvre Otomo donne une leçon de mise en scène. La caméra virevolte autour des pavillons de l'Exposition universelle, et par la grâce de la réalisation, l'utilisation de la 3D au sein d'un environnement en deux dimensions devient presque imperceptible. Assurément du grand art.

SCIENCE SANS CONSCIENCE

Obsédé par les liens parfois occultes entre le monde de la science et celui des militaires, hanté par la bombe atomique, Katsuhiro Otomo s'attarde de nouveau sur des hommes dévorés par la soif du savoir, incapables de réaliser le bien de l'humanité. Comme dans Akira ou Domû, rêves d'enfants, le manga qui a assis sa réputation au Japon au début des années 80, Steamboy ne possède pas à proprement parler de bons et de méchants facilement identifiables. Dans un premier temps, le père du héros éprouve une réelle envie d'améliorer le sort de la condition humaine. Mais bien évidemment, rien ne se passe comme prévu. L'invention est toujours utilisée à des fins destructrices, quelque soit le camp qui la possède. Mégalomane coupé de la réalité depuis un accident qui l'a transformé en être biomécanique, Eddie Steam est peu à peu gangrené par l'appétit du gain et l'envie d'asservir son entourage. Aidé financièrement par des armuriers sans foi ni loi, il transforme le pavillon Ohara en machine de guerre et n'accepte plus la contradiction. Le message de la fable est intemporelle. Comme James Cameron ou Osamu Tezuka, deux auteurs qui l'ont inspiré (le titre Steamboy est un hommage à Astroboy), Katsuhiro Otomo redoute les dérives engendrées par le progrès technique.

GRAINS DE SABLE

Dès lors, d'où provient la légère déception qui prédomine à la fin de Steamboy ? La trop forte attente suscitée par le film se révèle encombrante. Le nouvel opus de Katsuhiro Otomo ne possède en effet ni la force visionnaire d'Akira, ni la poésie surréelle de Memories, les deux précédents projets du réalisateur. En se plaçant sur le terrain de Hayao Miyazaki - Le Château dans le ciel est une référence évidente - Otomo a pris le risque de ne pas retrouver la même magie. Après une première demi-heure pleine de promesses, Steamboy fait du surplace lors de son arrivée à Londres, le temps de développer la psychologie de personnages parfois peu charismatiques comme la pénible Scarlett. Producteur, scénariste et metteur en scène, grand maître de l'animation japonaise, Katsuhiro Otomo a peut-être manqué d'un avis extérieur le contraignant à réduire son intrigue à l'essentiel: la relation filiale et la folie qui s'empare peu à peu des scientifiques. Malgré ces quelques réticences légitimes qui s'estomperont sans doute lors des visions ultérieures, Steamboy demeure une expérience plastique d'une force très rare, à la beauté souvent étourdissante.

J'ai adoré ce film !!! Il est vraiment bien, que cela soit dans le scénario, dans le rythme des scènes, dans les personnages (le trio des générations ^^).
A côté de cela, l'animation est impeccable et soigné, même les machines ont un air réaliste malgré l'impossibilité de leurs existences. Et le combat final nous montre une grande variété de celles ci !!

PS : très belle fiche

Nickill59 a écrit:

J'ai adoré ce film !!! Il est vraiment bien, que cela soit dans le scénario, dans le rythme des scènes, dans les personnages (le trio des générations ^^).
A côté de cela, l'animation est impeccable et soigné, même les machines ont un air réaliste malgré l'impossibilité de leurs existences. Et le combat final nous montre une grande variété de celles ci !!

PS : très belle fiche

Moi aussi j'ai adoré ce film et je ne comprends pas pourquoi je vois souvent que les internautes ne l'aiment pas tant que ça.

nautawi a écrit:

Moi aussi j'ai adoré ce film et je ne comprends pas pourquoi je vois souvent que les internautes ne l'aiment pas tant que ça.

La seule chose que je n'aime pas, c'est la tête à Scarlett (le nez surtout ^^)
Je sais que certains de mes amis n'ont pas aimé car il n'ont pas compris l'aspect psychologique du personne du père de Ray, pourquoi il faisait cela et pourquoi il avait tant changé. De là, le scénario n'avait pas de sens pour eux...

J'ai pas d'avis pour Scarlett, en y réfléchissant, elle sert à montrer que la guerre c'est mal (elle le savait pas et ça se voit lorsqu'elle se promène sur le champ de bataille avec son ombrelle ).

Pour le père de Ray, sa vision est que les Hommes doivent être égaux partout, même si il faut qu'il y ait des guerres, cela permettrait aux grandes puissances d'être plus égaux entre eux puisqu'il seront à peu près du même niveaux.
Sa vision de la science est dqu'elle doit faire que les Hommes soient tous égaux, même jusqu'aux extrémités.

Alors que le grand-père, sa vision est quel a science doit servir les plus hauts dirigeants car ce sont eux (qui ont le pouvoir certes mais) qui sont les plus aptes à réfléchir aux décisions d'une nation (pour simplifier à mort : les dirigeants sont différents des ploucs des paysans car ils sont culitivés et etc...)

Steamboy est pas très aimé par les internautes? O_O encore des gens bizarres ça, car il est très très bien, et surtout très beau. Il est interessant également parle fait que ca se passe pendant le temps de la vapeur, c'est d'ailleurs le principal thème du film d'ou le nom d'ailleurs "steamboy"

enfin comme point noir je n'en trouve pas vraiment, c'est un film plaisant à regarder, la 1ére fois que je l'ai vu je me souviens avoir apprécier énormément, donc à voir si vous ne l'avez pas vu

Naota a écrit:

Steamboy est pas très aimé par les internautes? O_O encore des gens bizarres ça, car il est très très bien, et surtout très beau. Il est interessant également par le fait que ca se passe pendant le temps de la vapeur, c'est d'ailleurs le principal thème du film d'ou le nom d'ailleurs "steamboy"

C'est vrai que cela à un message très encourageant car on y voit de la haute technologie avec une énergie ancienne considérée comme dépassée.
C'est presque un message écologique pour les technologies de récupération d'énergie et de bouclage sans perte de l'énergie.

Naota a écrit:

Steamboy est pas très aimé par les internautes? O_O encore des gens bizarres

Je voulais dire par une certaine communauté se jugeant bien pensante (parfois c'est vrai et parfois ils sont juste des idiots se croyant supérieur) qui avait tellement idolâtré Akira (dû à un assez bon scénar mais surtout dû à un l'énorme charisme que dégage Akira) et tellement adoré Memories, Metropolis et etc pour leurs grandes qualités scénaristique, ils étaient tellemnent dans l'attente de l'énorme claque graphique (ça c'est bon) et scénaristique que Steamboy leur a donné un arrière-goût assez bizarre.
En gros, c'est l'attente trop énorme et la grande popularité du réalisateur qui ont fait qu'ils ont un peu été déçu par le scénario.